Au moment où des actes de violence flagrants (comme des attaques meurtrières dirigées contre des écoles) ont été commis dans le cadre de la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, nous avons cru important d’attirer votre attention, par le Document de Plaidoyer en pièce jointe, sur le fait que dans son état actuel, le droit Camerounais ne réprime pas les crimes les plus graves du droit international liés aux violences et conflits armés, à savoir les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, et le génocide. Certains des actes susmentionnés pourraient constituer ces crimes, d’où l’importance des mesures législatives afin d’intégrer ces infractions dans les lois pénales nationales au Cameroun.
Veuillez trouver ci-joint une Note d’Analyse Urgente intitulée ‘‘Cameroon : Education under Attack’’. Cette note donne un aperçu des récentes attaques contre les écoles et le système éducatif dans les régions historiquement anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, y compris le grave incident de tueries d'élèves le 24 octobre 2020, pour être allés à l'école. Afin d'aider les décideurs politiques qui travaillent sur ce conflit à endiguer et à mettre fin à cette pratique, la Note fournit une analyse contextuelle approfondie des raisons pour lesquelles des attaques contre les écoles et le système éducatif sont devenues, pour certains combattants, un moyen principal de mener la guerre.
Dans cet article d’opinion publié dans le quotidien Mutations dans les premiers mois d’escalade de la crise Anglophone, nous avons formulé quelques propositions pour l’attenuer, et empecher qu’elle ne puisse s’empirer davantage. Nos propositions étaient les suivantes : limiter les poursuites pénales à l’encontre des leaders de la contestation et utiliser cette approche aux fins d’une mobilisation pour la reprise des écoles dans les régions touchées ; identifier un éventail d’institutions qui répresentent les intérêts de la communauté concernée, ...